A la découverte du martin pêcheur,
Ma rencontre avec le martin pêcheur,
Arrivée avant le lever du soleil, je m'installe au plus vite dans ma tente d'affût. Le martin pêcheur à une vue et un sens de l'observation incroyables ! Vite, vite, vite est le mot d'ordre.
Une fois en place, j'écoute, j'observe … J'attends …
Une heure peut s'égrainer avant qu'un cri bref et incisif le signale.
A peine le temps de le voir passer comme une flèche bleue au ras de l'eau et il a déjà disparu.
Qui est cet oiseau considéré comme " un oiseau rare " ?
Il est facilement identifiable grâce à ses couleurs resplendissantes, Selon la lumière le bleu du dos et des ailes varie de milles nuances en harmonie avec l’eau. Le ventre orange rouille se marie bien aussi avec les berges sablonneuses où il niche dès mars.
Il fréquente les eaux douces, claires et poissonneuses, dormantes ou à faible courant. Il apprécie les lieux tranquilles dans des régions où leurs berges plus ou moins escarpées se prêtent au creusement des galeries nécessaires pour fonder sa famille.
Jolie surprise en ces premiers jours de Mars,
Séance nettoyage du plumage. Pour voler vite et en silence, il passe plusieurs heures par jour à laver ses plumes pour que ses ailes restent parfaites. Grâce à cette toilette minutieuse, il plonge jusqu’à un mètre de profondeur et réussit des vols acrobatiques au ras de l’eau à une vitesse de 80 km/h ! Une véritable flèche bleue !
Fin mars,
fin mars de retour dans ma tente d'affût, premières rencontre avec Martin et Martine. Quel bonheur d’assister à de magnifiques instants de parades amoureuses : courses poursuites de nos deux amoureux accompagnés de cris bruyants, et offrandes …
Fin mars, nouvelle journée pleine de surprises …Le martin-pêcheur est comme son nom l’indique, un pêcheur hors pair. Il se poste à l’affût, sur une branche ou tout autre support lui offrant une vue plongeante sur l’eau, il attend, il scrute le moindre mouvement aquatique. … Rien ne lui échappe. La proie repérée, il plonge presque verticalement, les ailes allongées vers l'arrière. Saisissant fermement le poisson dans son bec. Puis regagne son perchoir.
Là, il frappe violemment sa proie contre une branche pour l'assommer avant de l'avaler, tête la première pour qu’elle glisse dans le sens des écailles. Si elle n'est pas dans le bon sens, il la lance en l'air et la rattrape avec agilité dans le sens qui lui convient. Il ingurgite sa proie d'un seul coup.
Quand le poisson est destiné à être offert à sa martine, le martin-pêcheur le retourne pour le présenter tête en avant.